Perdre le cadre quotidien : une libération... qui déstabilise
L’un des changements les plus marquants avec la fin de l’activité professionnelle, c’est la perte d’une structure imposée. Horaires à respecter, réunions planifiées, pauses-café rituelles… La vie professionnelle nous fournit un cadre rassurant, parfois rigide, mais auquel nous nous habituons. Du jour au lendemain, ce cadre disparaît.
Selon une enquête du Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (CREDOC), 70 % des nouveaux retraités déclarent ressentir une perte de rythme dans leurs premières années de retraite. Si certains se réjouissent de ce ralentissement, d’autres ressentent un vide. Ce bouleversement peut même engendrer un sentiment de désorientation, parfois assimilé au "syndrome du premier jour de retraite".
Le paradoxe du temps libre
Avoir beaucoup de temps libre peut sembler idyllique sur le papier, mais cela implique aussi la responsabilité de l’organiser. Après des années à jongler entre contraintes professionnelles et personnelles, définir soi-même ses journées peut être un défi. Comment occuper ce temps ? Comment éviter qu’il ne devienne synonyme d’ennui ou de désœuvrement ? Ce saut dans l'inconnu déstabilise, mais il peut aussi devenir un tremplin vers une nouvelle forme de liberté.