Conclusion ouverte : Et si la retraite, c’était apprendre à conjuguer son identité au pluriel ?
Le « temps de la jubilación », c’est d’abord s’offrir le choix : celui de prolonger, de transmettre, d’oser, de ralentir parfois… de vivre pleinement. L’identité professionnelle laisse des traces, oui ; mais la richesse de la retraite, c’est aussi la possibilité d’élargir l’image de soi, d’y intégrer d’autres sphères, d’autres rôles, d’autres passions.
Transformer cette nouvelle étape en force, c’est reconnaître la valeur de tout ce que l’on a été pour mieux embrasser tout ce que l’on peut encore devenir. Quelle que soit votre histoire, il y a mille façons de rester acteur ou actrice de votre destin et, ce faisant, de faire vibrer la société tout entière.
À la croisée des chemins, la retraite n’efface rien, elle ouvre l’espace : pour inventer la plus belle des continuités, celle qui se nourrit de l’hier tout en s’élançant vers demain.